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Livia Vajda est née en Hongrie, à Nyiregyhaza. Ses études de dessin, à Budapest, sont interrompues par l’occupation allemande. Arrêtée à la Gare de l’Est de Budapest, elle est déportée à Auschwitz. Après la Libération, elle s’installe à Paris où elle exerce de nombreux métiers alimentaires. Elle se marie, a un enfant, une fille. Dix ans plus tard, elle divorce.

Dans son atelier, proche du Pont-Neuf, d’où l’on aperçoit un petit triangle de Seine, défilent peintres, sculpteurs, écrivains et poètes. Ce sont les années soixante et la vie de bohème.

Ce perchoir, sous verrière, est situé au huitième étage sans ascenseur. L’hiver on gèle, l’été on cuit. Descendre et monter les toiles entretient le cœur et les mollets. Mais l’immeuble est convivial et on peut y faire des haltes à tous les étages. Sa fille et elle y nouent des amitiés.

Dès 1963, une galerie du 6ème arrondissement expose ses toiles. Elle continue par la Normandie, en passant par la Lorraine (Metz). Parallèlement, elle entame une carrière belge. Elle déménage et s’installe rue des Plantes à Paris, puis sur les Grands Boulevards, dans un duplex, au-dessus des paulownias mauves et non loin du cinéma le Rex.

Elle expose en Australie et aux Etats-Unis. La presse, en France comme en Belgique, la suit fidèlement. En 1966, elle expose au musée de l’Athénée à Genève ; en 1972, l’Etat belge fait l’acquisition d’une de ses huiles. En 1975, la ville de Malines, en Belgique, organise une rétrospective de ses œuvres. Puis c’est au tour de la ville de Bruxelles de lui consacrer une rétrospective.

Elle s’installe un atelier dans cette ville en 1992…Outre le chevalet chaque matin, et le piano pour le délassement et la mémoire, Livia Vajda aime animer des ateliers de peinture pour les enfants ou certains adultes.

Elle expose aussi en Hongrie, à Szentendre, la ville des artistes et à Budapest.

Heurtée par un camion, tout près de chez elle, à Paris, où elle était de retour, elle décède, en janvier 2011.

Sur son itinéraire on peut consulter une plaquette, des films, des interviews filmées. La vie de Livia Vajda est largement développée dans le livre que lui conscare sa fille en 2012 aux Editions du Mauconduit “Un 27 janvier” par Monique Gehler.

Livia en Hongrie
La Famille Vajda, Livia en bas à gauche
Peindre dans la rue !
Avec sa fille dans son atelier du Pont-neuf, à Paris
Avec le peintre François Gall
A Deurle, en Belgique, elle expose au musée
Peignant une fresque Miribel, pour la Poste
Dans son atelier rue des Plantes, à Paris
Dans son atelier sur les Grands Boulevards à Paris